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20121 PASTRICCIOLA

Pastricciola

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Pastricciola. Le village de Pastricciola occupe le fond de la vallée la plus au sud de l’ancienne province de Vico, celle de la piève Cruzzini. Tout comme ses communes voisines (Rezza et Azzana), elle est adhérente au Parc Naturel Régional de Corse.

Pastricciola
Situé à 600 m d’altitude, le village de Pastricciola s'étend majoritairement sur un territoire recouvert de végétations : maquis, forêt de feuillus et de conifères en plein cœur du PRNC, entouré d’un cirque montagneux aux sommets dénudés. C’est par une route qui traverse une magnifique forêt de Pins Laricio qu'on accède à ce village. C'est le dernier village (D104) constitué de plusieurs hameaux éparpillés. C’est un ensemble homogène de maisons très anciennes de granit avec des murs de 80 cm d’épaisseur façonnés efficacement avec de la terre, aux escaliers extérieurs, gros linteaux et beaux porches.

Pour la petite histoire :
Fondé au XVIIIe siècle par les habitants de Guagno après avoir été déserté à la fin du Moyen Age comme tous les villages du Cruzzini. Pastricciola compte 14 hameaux. Monseigneur Giustiniani visitant la région au début du XVIe siècle ne mentionne qu’un seul hameau : Guìgliezza. En 1733, une visite pastorale cite les hameaux de : Capezza, Giuticciu, Pastricciola et Landriaccia. En 1790, le village sera érigé en commune avec le nom du hameau central.
La châtaigneraie est très importante, elle couvrait 351 hectares en 1852. A la fin du XVIIIe siècle, le village est réputé pour son artisanat. En effet, de nombreuses sculptures sont faites de bois: cuillères, fourchettes, louches et fourches.
On raconte que l’ancien village se trouvait sur la rive gauche, au lieu-dit Arghja qui possédait un édifice de culte dédié à Saint Michel repris pour la paroisse actuelle consacrée elle aussi a cet archange. Le toponyme Pastricciola évoque un établissement pastoral.

Étendu sur plus de 4600 hectares et adossé à la partie méridionale du massif du Monte Rotondo, le village de Pastricciola occupe le fond de la vallée la plus au sud de l’ancienne province de Vico, celle de la piève Cruzzini. Tout comme ses communes voisines (Rezza et Azzana), elle est adhérente au Parc Naturel Régional de Corse.

Au cœur d’un paysage hautement montagnard, dominé par la Punta Migliarello (2 254 m) Pastricciola est une étape très agréable avant de partir à la découverte des environs. Le village compte une centaine d’habitants disséminés dans près d’une dizaine de hameaux égrenés sur les pentes de petits vallons enveloppés par la pinède. Elle a gardé son caractère traditionnel, avec des maisons aux murs épais en granite, face à l’église paroissiale Saint-Michel, perchée sur une mince crête un peu à l’écart des hameaux.
Certaines maisons sont très anciennes avec des murs de 80 cm d’épaisseur façonnés avec de la terre, mais très efficacement. Cependant une grande partie des maisons a été rénovée par obligation et souci d’un mieux-être.

Les habitants de Pastricciola sont en général des personnes âgées. Les jeunes ne restent plus au village depuis belle lurette... On quitte les zones rurales d’abord pour travailler et ensuite pour les commodités de la vie quotidienne. On revient au village à l’âge de la retraite... Cette question du vieillissement de la population pose le problème, à terme, de la désertification du village : plus d’école (car pas assez d’enfants), les élus locaux n’habitent plus (ou pas) le village. Ou si peu. Naguère le village disposait de plusieurs « groupes scolaires » le village était alors 10 fois plus peuplé qu’aujourd’hui.

Fondé au début du XVIIIe siècle, les premiers habitants de Pastricciola sont venus de Guagno (aux dires des anciens et au vu des registres de l’état civil), après que ce dernier ait été déserté à la fin du Moyen-Âge comme beaucoup d’autres villages de la piève Cruzini. C’est en 1970 que le village sera érigé comme commune sous le nom du hameau central. La toponymie de Pastricciola fait référence à un établissement pastoral et renvoi ainsi à au passé de la commune intimement lié au pastoralisme.
En effet la culture de la châtaigne y était très importante et couvrait jusqu’en 1852 près de 351 hectares.

Le 7 février 1825, l’abbé Leca du petit village de Pastricciola reçut une lettre de Théodore Poli par laquelle ce dernier le sommait de remettre 20 francs à son messager. L’abbé, épuisé par plusieurs rançons déjà subies, ne put remettre que 10 francs, et s’excusa par un billet. Aussitôt il reçut un second message dans lequel Théodore lui disait qu’il pourrait lui arriver malheur s’il ne s’acquittait pas de la somme.
Le pauvre curé fut alors obligé d’emprunter la somme de 10 francs qu’il envoya au bandit avec une lettre d’excuses.

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